Bêtes sous-marines: Le Mégalodon

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Le Mégalodon

 Le megalodon
Le mégalodon (Carcharodon megalodon puis Procarcharodon megalodon puis Carcharocles megalodon et maintenant Megaselachus megalodon) — Carcharodon signifiant « dents aiguisées » et megalodon « aux grandes dents » — était un requin qui peuplait les océans il y a 16 millions d'années et s'est éteint il y a 1,6 million d'années. Il est considéré comme étant le plus redoutable poisson superprédateur de tous les temps et peut-être le plus grand carnivore ayant vécu.

Physiologie

Le mégalodon est principalement connu grâce aux dents et vertèbres fossilisées que l'on a retrouvées. Il s'agit, au même titre que les requins modernes, d'un poisson cartilagineux, c'est-à-dire dont le squelette est constitué de cartilage et non pas d'os, ce qui explique pourquoi peu de squelettes fossilisés ont été retrouvés. Cependant, les grandes dents du mégalodon ont traversé les âges, et s'avèrent similaires en de nombreux points à celles du grand requin blanc. Elles mesuraient jusqu'à plus de 21 centimètres pour les plus longues et étaient plus larges qu'une paume de main.

De récentes études ont suggéré que le mégalodon était un proche parent du grand requin blanc actuel, cependant, un nombre croissant de chercheurs conteste cette proche parenté, et voit dans les similarités dentaires le fruit d'une évolution convergente. Néanmoins, ce sont des extrapolations entre la taille des dents de mégalodons et celles de requins modernes qui ont permis d'évaluer les caractéristiques de ce superprédateur. La taille de ce requin est depuis toujours un sujet de débat mais voici les extrapolations les plus récentes.

La première reconstitution de mâchoire de mégalodon date de 1909 au Museum d'Histoire naturelle de New York. Le professeur Bashford Dean avait monté un modèle mesurant 2,70 m de hauteur et 1,80 m de large, sur des dents de 12 cm. Le propriétaire était censé mesurer 24 mètres mais on sait aujourd'hui que la mâchoire est incorrecte car fondée sur une mauvaise connaissance du ratio entre les dents et la longueur du corps. Dans les années 80 et début 90, plusieurs scientifiques ont ramené la taille du mégalodon à 13 et 12 mètres de long.

Mais en 1996, le paléontologue Mike Gottfried et son équipe ont procédé à une nouvelle étude, basée sur une dent antérieure de la mâchoire supérieure de 16,5 cm. En calculant le ratio exact avec les dents du grand requin blanc, ils sont parvenus à une longueur de 15,90 mètres pour le propriétaire de cette dent. Par ailleurs, l'aspect massif des dents du mégalodon et la forme de toute la denture disponible, des dents de la mâchoire supérieure aux plus petites latérales, ainsi que l'étude des rares vertèbres retrouvées leur ont permis d'afficher un aspect plus précis de l'animal. Selon ces considérations, le mégalodon était beaucoup plus massif en proportion que le grand requin blanc, pesant près de 50 tonnes pour un animal de 15 mètres. Son corps était plus musclé, ses mâchoires étaient plus larges à cause de l'absence des deux dents latérales légèrement atrophiées que le requin blanc possède. Son museau plus trapu, ses nageoires pectorales plus développées. Son nombre de vertèbres aurait aussi été plus élevé. Le mégalodon possédait l'allure d'un gigantesque Carcharodon carcharias « bodybuildé »[1]. Mais depuis, de nouvelles dents ont été retrouvées et elles attestent de tailles encore supérieures. Le collectionneur renommé Vito Bertucci, ayant étudié les dents de requins fossiles pendant plus de 20 années, avait retrouvé en 2002 une dent latérale de plus de 18 cm, les plus grandes dents étant celles sur la mâchoire supérieure. Bertucci était d'ailleurs à l'origine de la plus grande reconstruction de mâchoire au monde ; mesurant 3 m de hauteur et 3,30 m de large, elle contient 182 dents, dont les plus grandes dépassaient 18 cm. Le propriétaire de cette mâchoire était estimé avoir mesuré plus de 22 mètres pour Bertucci[2],[3] Cela dit cette estimation n'est pas reconnue par nombre de scientifiques actuels.

Le spécialiste des requins Cliff Jeremiah a quant à lui établi d'autres calculs et est parvenu à une estimation de plus de 18 mètres pour un adulte[4]. Récemment, une dent de plus de 22,5 cm a été retrouvée en Amérique du Sud. Selon la méthode la plus répandue chez les paléontologues selon laquelle 2,5 cm de dent en longueur correspondent à 3 mètres de requin, il se peut que le propriétaire de cette dent ait avoisiné 27 mètres de longueur[5]. Quoiqu'il en soit, un mégalodon de 18 à 20 mètres, avec les proportions et l'aspect établi par les dernières recherches, devait peser autour de 70 à 80 tonnes (en partant du spécimen de Mike Gottfried mesurant 15 mètres pour 50 tonnes). C'est largement supérieur aux dimensions des plus grands cachalots et reptiles marins connus du mésozoïque. Il fut sans conteste parmi les plus grands prédateurs ayant régné dans les océans et probablement le plus redoutable. Cependant, étant donné qu'aucune preuve absolue n'existe à propos de ces estimations, il vaut mieux rester prudent en ce qui concerne les tailles énormes suggérées.

Le mégalodon semble avoir possédé une mâchoire à la force incroyable. Une équipe de paléontologues australiens dirigée par le docteur Stephen Wroe, a mené une série d'étude sur ordinateur pour connaitre la puissance exercée par le grand requin blanc et son cousin préhistorique le mégalodon. Il apparaît que là où Carcharodon carcharias possède la plus puissante morsure connue de tous les animaux vivants avec 2 tonnes de pression, la morsure du mégalodon aurait été 6 à 10 fois supérieure, soit entre 12 et 20 tonnes de puissance, suffisant pour arracher une nageoire ou broyer une cage thoracique de grande baleine. Le mégalodon posséderait ainsi la plus puissante morsure du règne animal[6].

Avec un ratio masse/métabolisme similaire à celui du grand requin blanc, un grand mégalodon aurait eu besoin de manger environ un cinquantième de sa masse en nourriture par jour. Eu égard à la chaîne alimentaire existant à son époque, le régime alimentaire du mégalodon devait se constituer principalement de baleines, de gros poissons, de pinnipèdes et de siréniens.

Extinction

Eu égard au fait qu'il se nourrissait principalement de baleines, une théorie considère que le Carcharodon megalodon se serait éteint lorsque les mers polaires, en se refroidissant, devinrent trop froides pour les requins et un refuge estival pour les baleines.

D'autres explications, plus simples, suggèrent que n'importe quelle perturbation prolongée de la chaîne alimentaire est à même d'éradiquer un prédateur ayant de tels besoins métaboliques.

L'émergence de grands cétacés prédateurs chassant en groupe tels que le cachalot préhistorique Brygmophyseter ou l'orque a également pu précipiter l'extinction du mégalodon, puisqu'ils devinrent de sérieux concurrents et probablement parfois des ennemis.

Le mythe d'une survie de l'espèce

Quelques cryptozoologistes ont suggéré que le requin aurait bien pu disparaître plus récemment, voire être encore vivant. Alors qu'il est censé s'être éteint il y a 1,6 million d'années, des dents vieilles de seulement 14 000 ans ou même 10 000 ans voire 5 000 ans ont été retrouvées et non fossilisées.

Les éléments suivants sont avancés comme autant de preuves :

* À la fin du XIXe siècle, le navire océanographique Challenger découvrit au fond du Pacifique des dents actuelles de requin blanc mais longues de 12,5 cm, ce qui est nettement supérieur aux 7,5 cm en moyenne chez les requins blancs que nous connaissons. Certaines de ces dents sont vieilles seulement de 10 000 ans et ne sont pas fossilisées.
* Pierre Clostermann rapporte dans son livre Des poissons si grands (1969) un incident survenu 15 ans auparavant au large de Timor (Indonésie), et attribué à un gigantesque requin blanc : "[...] en mars 1954, le cotre australien Rachel Cohen passait en cale sèche à Adélaïde pour un carénage. 17 dents de Carcharodon carcharias ayant en moyenne 8 cm à la base et 10 cm du collet à la pointe, furent extraites de la quille en bois, juste à l'aplomb de l'arbre d'hélice tordu. Le demi-cercle décrit par l'implantation des dents et des traces avait pratiquement un mètre de rayon !" "Le capitaine Rachel Cohen se souvenait d'un choc nocturne violent lors d'une tempête au large de Timor et avait conclu à une collision avec un des nombreux troncs d'arbre flottant dans cette mer." "Les ichtyologues australiens ont attribué environ 24 m de long au possesseur d'une telle denture, attiré probablement, comme cela est très fréquent, par les reflets de l'hélice."[7].

L'estimation faite sur la taille du spécimen reste relative aux connaissances de l'époque.

* On aurait retrouvé une vertèbre d'une soixantaine de centimètres de diamètre et datant de 20 000 ans (datation au carbone 14) lors de fouilles archéologiques au Mée-sur-Seine, France[réf. nécessaire].
* Des dents de mégalodon vieilles d`environ 5 000 ans ont été trouvées au large de la côte Victoria il y a quelques années.[réf. nécessaire]
* Le biologiste marin en:David George Stead a mentionné plusieurs observations de requins blancs de grande taille dans les eaux australiennes : "En mai 1939, au cours de discussions dans la presse de Sydney au sujet de la taille des requins, le capitaine J. S. Elkington du Queensland m'écrivit pour me parler d'une observation qu'il fit en 1894 d'un grand requin au large de Townsville Breakwater. (Je puis mentionner que le capitaine Elkington a passé une partie considérable de sa vie au service de la mer, et a toujours été un observateur avisé de la nature.) Il disait que pendant que la chaloupe de 35 pieds [10,5 m] dans laquelle il était se trouvait à l'arrêt durant une demi-heure, ce requin resta à dix pieds [3 m] de la chaloupe, lui donnant l'ample occasion de l'observer. "Ce n'était pas un requin pèlerin, écrivait-il, mais un vrai de type blanc ou jaunâtre, qui se projetait de quelques pieds au moins au-delà de chaque côté de la chaloupe. Cet observateur connaissait le requin pèlerin et il était sûr que celui qu'il avait vu était le grand requin blanc."
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Dent et machoire de Megalodon

 Dent et machoire de Megalodon
Pour la petite histoire,les Anciens les appelaient glossopètres, pensant qu'il s'agissait de langues de serpents pétrifiées.
Bernard Palissy, un savant français du 16ème siècle, fut un des premiers à avancer que ces pierres étaient en fait des dents de poissons proches des requins.
Au milieu du 17ème siècle, un savant danois, Niels Stensen arriva aux mêmes conclusions qu'il présenta dans un petit livre en 1667: "Canis Carchariae Dissectum Caput". Il y décrivit les similitudes existant entre les dents de requins d'aujourd'hui et ces "langues de pierres" que l'on extrayait depuis de siècles des falaises de l'Ile de Malte.
Pour lui ces dents étaient celles d'un requin géant aujourd'hui disparu. Le naturaliste suisse Louis Agassiz officialisa cette découverte en 1835, décrivant et nommant ce requin: Carcharodon megalodon (requin à grandes dents).

http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9galodon
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Comparaison entre une dent de requin d'aujourd'hui et celui du megalodon

Comparaison entre une dent de requin d'aujourd'hui et celui du megalodon
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Le mégalodon: a-t-il survecu?


Le mégalodon: a-t-il survecu?
Certains scientifiques pensent que le megalodon aurait pu survivre et se promenerait lui ou un descendant dans le fond de nos océans.

La preuve la plus intéressante d'une éventuelle survie est cette découverte effectuée il y a 10 ans environ.
Bernard Seurat, spécialiste des requins au laboratoire d'ichtyologie, a découvert une dent de megalodon en draguant des fonds sédimentaires au large de la Nouvelle-Calédonie.
Il l'a confié à Philippe Janvier, chargé de recherches au CNRS.

Celui-ci a déclaré :

« Vous savez, elle est en parfaite état de conservation, vraiment très fraîche, à vrai dire assez peu fossile. Et ce qui est étonnant, c'est qu'elle a été ramassée au milieu d'une faune parfaitement actuelle ».

Mais il y a aussi le fait que dans le cours du 20eme siecle des pecheurs auraient apreçut des requins trop grand pour etre des grands blanc.

En 1918, les pêcheurs de langoustes de Port Stephens en Australie refusèrent de sortir en mer pendant plusieurs semaines. Ils prétendaient qu'un requin d'une grandeur phénoménale rodait autour de leurs casiers.
Il avait été vu par plusieurs pêcheurs et tous semblaient terrorisés.

En mars 1954, le Rachel Cohen, un cotre australien, venait d'être mis en cale sèche. Le navire avait l'arbre d'hélice faussé.
Alors que la mer était très agitée, au large de Timor (Indonésie), un choc violent s'était produit.
Les ouvriers retirèrent 17 dents de 8 cm à leur base et d'environ 10 cm du collet à la pointe. Le demi-cercle décrit par l'implantation des dents atteignait presque 2 m de diamètre !
Les ichtyologues australiens ont estimé la taille de ce requin à 24 m de long.

Ainsi que des rumeurs sur des requins de plus de 20 metres.

Si un requin de la taille du megalodon a survécu, il ne peut subsister que dans les mêmes zones que les calmars géants (entre 300 et 500 m de profondeur environ).

Mon avis personnel est qu'il y est, quelque part dans nos océan une espece du mégalodon qui est survecu, si cela par grande chance serai le cas nous aurions peut de chance d'en observer un.
Ce serait une merveilleuse decouverte scientifique, mais cela reste encore mon avis.
Il y a encore beaucoup de chose a decouvrire car
nous connaissons plus la surface de la lune que le fond de nos océan.

sharkzzz.skyrock.com/


Mégalodon photos provenant de vidéo sur youtube

Images de Mégalodon
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Cousteau et les mystère des fonds marins


Cousteau et les mystère des fonds marins

L'affaire éclata le 26 juin 1995: Stéphane Swirog, livre l'information, rapportant briévement une histoire relatée par l'un des de ses collégues militaires stationnés à Djibouti: il s'agissait d'une découverte effectuée par le commandant Cousteau dans une fosse marine au large de Djibouti, ou se situent des ilots dans le golfe de Tadjoura et plus particulièrement dans la passe de El-Kharab. Selon le commandant, elle n'aurait pas été révélée car elle aurait entrainé des conséquences trop importantes sur les connaissances actuelles.

L'expérience aurait consisté à immerger une carcasse de chameau dans une cage destinée à l'observation des requins et la cage en serait ressortie broyée comme par quelque créature formidable. Aucune preuve confirme le sujet mais cette rumeur est trés répandue en république de Djibouti. En 1996, un autre témoignage d'un militaire qui été en mission dans la région. Selon ce dernier, l'équipe Cousteau serait arrivée à Djibouti et aurait effectivement plongé une carcasse dans une cage, et celle-ci aurait été entiérement broyée lors de sa remontée.

Le commandant aurait plongé et vu quelque chose: il aurait déclaré que ce qu'il avait vu était trop important pour le dévoiler à l'humanité. La découverte du commanant serait-elle "la chose" dont parle Pierre Clostermann ? L'étude des grands fonds et des fosses abyssales est encore incomplète et si cette information se révélait exacte, elle confirmerait sans aucun doute l'existence d'une espèce animale particulièrement fantastique, inconnue ou à redécouvrir.

Quelle créature aurait pu pulvériser une cage aux requins, attirée par un appàt ? Le premier sur la liste est connu : il s'agit du grand requin blanc (Carcharodon Carcharias). Un tel grand blanc, si puissant soit-il, serait-il capable de broyer une cage à requins ? On peut en douter, surtout connaissant le savoir-faire et la compétence de l'équipe Cousteau.

Elargissons donc notre champ de recherches dans la famille des requins et venons-en bien sur à l'ancétre du grand blanc, à savoir le gigantesque carcharodon megalodon du miocène. Il s'agit probablement du plus gros poisson ayant jamais vécu, avec une taille oscillant entre 15 à 25 mètres et des dents de 20 centimètres de haut, les màchoires de ce super géant des mers ayant une ouverture oscillant entre i,50m et 1,80m.

En 1954, le cotre Australien Rachel Cohen passait en cale séche à Adelaide pour un carénage: il est trés interessant de noter que le demi cercle décrit par l'implantation des dents et des traces avait pratiquement un mètre de rayon. Le capitaine dudit bateau a eu souvenir d'un gros choc s'etant produit de nuit lors d'une tempète au large de Timor. Aprés une étude approfondie de la coque, des ichtologues Australiens ont conclu que l'animal possesseur d'une telle dentition devait mesurer approximativement 24 mètres. Il y a quelque part dans le pacifique, sans doute normalement en grande profondeur, des requins de la pire espèce ayant cette taille.
Closterman cite dans son livre de témoignage de David G.Stead du museum de Sidney qui écrivait en 1963 dans "sharks and rays of australien seas" :

" J'ai eu entre les mains des dents de carcharodon draguées dans le pacifique; ce n'étaient pas des fossiles, quelques unes étaient mème trés récentes et avaient appartenu à des spécimens de 25 à 30 mètres de long."

L'aire de répartition du grand blanc est immense; il est connu dans toutes les mers du monde. Quand au carcharodon megalodon, s'il existait encore, il devrait habiter les mèmes biotopes mais certainement à des profondeurs plus proches de celles ou sont censés vivre les calmars géants.

Noel Kemp, géologue agréé du Tasmanian Museum, compare dans l'illustration une dent fossile avec la machoire complète d'un grand blanc qui avait une longueur de 5 mètres: la grosseur de la dent fossile indique qu'elle a appartenu à un requin de 12 mètres de long. Il ne serait donc pas étonnant de trouver au large de Djibouti de tels animaux, le grand blanc fréquentant du reste cette zone de l'océan indien.

Un animal préhistorique ?

Mème si l'hypothèse du carcharodon megalodon est séduisante, d'autres suspects pourraient fort bien étre retenus. On peut penser au Mosasaure, qui vivait au crétacé, à la fin de l'ére secondaire. Il s'agissait d'énormes lézards dont le corps faisait penser à celui d'un énorme crocodile. Avec leurs puissantes dents, ils pouvaient broyer n'importe quoi et pourquoi pas une cage à requins ? Ces animaux avaient une longueur oscillant entre 12 et 15 mètres et étaient les grandes terreurs des océans de l'époque. Ils sont officiellement éteints depuis 70 millions d'années mais sous la dénomination de serpent de mer, on retrouve souvent leur silhouette caractéristique de trés grand crocodile.

Au crétacé inférieur vivait le kronosaurus qui était le plus grand et le plus lourd des plésiosaures à cou court de la région australienne et qui était une version reptilienne de notre actuel cachalot. Son cràne aplati au sommet, long et massif, mesurait 3 mètres, pratiquement le quart de la longueur totale de son corps, et était plus grand et plus fort que celui du plus gigantesque des dinosaures carnivores. La longueur totale de l'animal était évaluée entre 12 et 15 mètres. L'un de ses derniers représentants est certainement celui qui fit la stupeur de l'équipage de l'U 28, le 30 juillet 1915.

Le sous-marin torpilla dans l'atlantique nord le navire britannique Iberian et à la suite de l'explosion sous-marine de ce dernier, les membres de l'U 28 aperçurent avec les débris de l'épave un gigantesque animal soulevé par la déflagration: selon le rapport du commandant du sous-marin, Georg Gunther Freiherr Von Forstner, l'animal qui disparut dans l'eau au bout de 10 à 15 secondes meurait environ 20 mètres de long et ressemblait par sa forme à un crocodile, avec quatre membres munis de puissantes palmures et une longue tète s'effilant en pointe. Etonnant témoignage, surtout lorsque l'on sait qu'il vient d'un marin professionnel.

Une pieuvre géante ?


Le dernier prétendant à ce mystère pourrait étre, comme le suggére Christian le Noel, cryptozoologue reconnu par ses nombreuses expériences sur le terrain, une pieuvre géante de type grégaire vivant dans d'immenses trous ou cavernes et n'ayant aucune raison de remonter à la surface. L'exemple le plus significatif de l'existence de tels monstres est celui relatif au cadavre retrouvé à Saint-Augustine en 1896, dont les restes immenses appartenaient à une espéce de pieuvre dont les mensurations n'ont aucune commune mesure avec les plus grosses que nous connaissons actuellement. Des pieuvres inconnues aussi grandes n'auraient aucune difficulté à broyer des cages à requins. C'est certainement la piste la plus intéressante à suivre, c'est aussi la croyance des indigénes de la régions.

Tout est possible à ce stade de l'enquète. Le seul élément à notre disposition, matériel mais non visible, est le fait que la cage à requins fut broyée par quelque animal ayant une force considérable. L'élément qui nous manque est celui concernant l'état de la dite cage et nous ne savons pas non plus si les indices relevés à son examen sauraient nous faire remonter jusqu'à la véritable identité de l'agresseur.

Notons que dans son ouvrage "Monstres des lacs et des Océans" (éditions plein sud, 1996) Richard D. Nolane précise que d'aprés Jean Jacques Barloy, le commandant cousteau aurait réussi à filmer le monstre et conserverait le document dans un coffre avec ordre de ne jamais l'en sortir car il serait de mauvaise qualité et néfaste à sa réputation. Il y aurait aussi une brochure qu'un des correspondants de Barloy aurait eue entre ses mains.

Barloy au cours de l'émission Sciences au naturel de Marie-Odile Monchicourt diffusée le 5 octobre 1987 sur france-inter, révéla :

" Le monstre de Djibouti vivrait dans le Koubé, qui est une sorte de petite mer intérieure aux eaux noires et bordées de falaises verticales. Le monstre y serait entré autre-fois et ne pourrait plus en ressortir (soit parce qu'il a grandi, soit parce que les courants l'empèchent de partir). Cette créature ressemblerait à une gigantesque raie. Tous les ans aurait lieu une cérénomie organisée par des habitants du lieu qui considéreraient la bète comme un dieu de la mer. Ils descendent dans les eaux noires du Koubé un chameau vivant, dans une cage, en guise d'offrande. trente secondes aprés ils remontent la cage mais celle-ci ainsi que le camélidé ont disparu. Il y a eu entre-temps quelques remous pour témoigner du drame. Cousteau aurait parait-il réussi à filmer le monstre. Il conserverait le document dans un coffre-fort, avec ordre de ne jamais le sortir. En effet, le film serait de mauvaise qualité et Cousteau craindrait pour sa réputation. Il aurait également écrit une brochure intitulée: la bète ou la chose "

En dehors de ce témoignage qui passa sur les ondes, il y a un mutisme complet sur le film et la brochure.

Comme le disait le commandant cousteau :

" Mes amis, je crois que la mer nous réserve encore bien des surprises......."



http://www.djiboutiweb.net/mystere-cousteau.php


Sur la photo: Requin blanc

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